Evoweb.net : sommaire

 

Blog Evoweb

Aide-mémoire de réflexions rapides et brouillons de futurs articles : les courts textes présentés ici ne sont pas finalisés, mais peuvent servir à provoquer la réflexion.

Le thème général est l'analyse des sociétés actuelles selon la grille de la psychologie évolutionniste. La lecture préalable de : Pourquoi les femmes des riches sont belles : Programmation génétique & compétition sexuelle (Gouillou, Ed. Duculot (Louvain, Belgium), 2003) est requise, ou du moins une bonne connaissance générale du sujet : Axelrod, Buss, Dawkins, Geary, Hrdy...

De nombreux termes utilisés sont expliqués dans le Glossaire Evopsy.


01 avril 2004

A quoi sert l'école ?

©Philippe Gouillou - 01 avril 2004 - 16:35
arc20040328.htm#BlogID263

En 1983, une copine nouvellement embauchée par les centres de loisir Léo Lagrange m'avait dit que le message de sa première journée de formation était que le rôle des animateurs était d'abord et avant tout de "développer une conscience socialiste" chez les enfants et adolescents. Certes, il ne s'agissait pas là d'école, mais c'était déjà un début de réponse à ma question en titre. Restait cependant le problème de la date : comment les choses ont-elles évolué en 20 ans ?

Un article d'Alain Mathieu pour l'IFRAP ("Les manuels d'économie en terminale : Le programme d'Attac") me permet maintenant d'en savoir plus sur les objectifs de l'école. Bien sûr, comme chacun s'en doute, cette question a été étudiée par l'état, qui a su "prendre ses responsabilités" et a répondu d'une manière définitive en définissant les finalités de l'enseignement des sciences économiques et sociales dans le Bulletin officiel de l'Education Nationale du 3 octobre 2002 : "concourir à la formation du citoyen et préparer les élèves à la poursuite d'études supérieures".

C'est bien : l'école rentre dans le cadre de l'ensemble du système éducatif, et de même que chacune de ses classes doit préparer les élèves à la classe supérieure, l'école en elle-même doit "préparer les élèves à la poursuite d'études supérieures". On remarquera cependant que cet objectif qui semble logique n'apparaît qu'en deuxième position, en dégradé d'un autre objectif considéré comme plus important encore : "concourir à la formation du citoyen". Aussitôt la question s'impose : qu'est-ce qu'un citoyen bien formé ? S'agit-il de quelqu'un au courant du monde et ayant un ensemble de connaissances suffisantes pour bien s'y intégrer ? S'agit-il de quelqu'un apte à décider par lui-même et donc à être s'il le souhaite un élément actif dans une démocratie ?

Non, pas du tout ! Alain Mathieu s'est plongé dans les programmes qui montrent qu'un citoyen est :

  • Ne sait pas que l'URSS s'est effondrée ;
  • Croit que les USA sont un enfer ;
  • Croit que toutes les innovations sont scientifiques et qu'elles viennent de l'état ;
  • Ne sait pas que deux Français ont eu le Prix Nobel d'économie 
  • Ne sait pas que les entreprises ont un rôle économique ;
  • Etc. etc.
Bref, un citoyen bien formé, c'est quelqu'un qui a subit un lavage de cerveau propre à le faire voter du bon coté, c'est-à-dire du coté des totalitaristes génocidaires qui ont déjà fait 100 millions de morts dans le monde, que ce soit volontairement, ou involontairement du seul fait de l'inanité de leurs théories économiques.

Je m'interrogeais ces derniers jours sur le très faible niveau intellectuel des pages commentaires des blogs francophones, en contraste avec le très haut niveau fréquent sur les blogs anglophones. Je crois que l'IFRAP vient de me donner une bonne partie de la réponse.

30 mars 2004

ONU - France - Russie : même combat !

©Philippe Gouillou - 30 mars 2004 - 22:07
arc20040328.htm#BlogID261
L'attitude "courageuse" de l'ONU, de la France et de la Russie expliquée :

28 mars 2004

Checkpoint Online

©Philippe Gouillou - 28 mars 2004 - 21:24
arc20040328.htm#BlogID260
Deux articles à lire dans la livraison de ce week-end de Checkpoint Online :
  • "Tiraillements et paradoxes dans la lutte de l'Europe contre le terrorisme islamiste" signé Maj EMG Ludovic Monnerat. Extrait :
    Qu'aurait donc fait un Churchill accédant au poste de Premier ministre au début des années 30 ? Probablement guère mieux que ses prédécesseurs. Les foules ont beau constituer la clef de la démocratie, elles n'en sont pas moins sujettes aux errements les plus désastreux, et ceux qui ont acclamé Munich à tout rompre ont dû voir Bergen-Belsen pour comprendre leur tragique erreur. Le public européen ne veut pas davantage la guerre aujourd'hui que 70 ans plus tôt. Les dirigeants sont donc contraints de louvoyer, un �il sur les sondages d'opinion et l'autre sur les analyses stratégiques, ménageant la chèvre et le chou, condamnant la coercition armée et la pratiquant en coulisse, pour ne pas commettre leur suicide politique.
  • "Pourquoi Ariel Sharon a finalement décidé d'éliminer le chef du groupe Hamas" Traduction de "Why Sharon Did It" de Amir Taheri, New York Post, 24.3.2004. Extrait :
    En 2003, le nombre d'Israéliens tués par le Hamas, et d'autres groupes radicaux tels que le Jihad Islamique pour la Libération de la Palestine, a chuté de presque 50% par rapport à 2002. Bien que cela soit dû en partie à un travail de prévention plus efficace, il y a également eu un déclin rapide dans le nombre total d'attaques planifiées.
    Le Hamas, comme virtuellement tous les autres groupes radicaux palestiniens, a rencontré des difficultés croissantes à attirer de nouvelles recrues, en particulier pour les opérations suicides. Le Hamas fait également face à des difficultés financières. La chute de Saddam Hussein a supprimé ce qui était devenu la plus grande source de fonds pour le Hamas dans les 5 dernières années.